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Ambassadeur du Maroc en Belgique depuis le début de 2009, Samir Addahre mise sur une collaboration accrue avec la Belgique sur les plans du culte, de la culture, mais aussi de la sécurité et du contrôle des flux migratoires.D'après les statistiques des différents consulats de Belgique, les Marocains ou Belgo-Marocains installés en Belgique sont au nombre de 350.000. Mais, sur la base d'autres indicateurs, on parle de 600.000 individus....

 

ANCIEN AMBASSADEURDE L'UNION EUROPEENNE AUMAROC, BRUNO DETHOMASS'EST ENTRETENU AVEC LEURSEXCELLENCES M. SAMIR ADDAHRE, AMBASSADEUR DE S.M. LE ROI DU MAROC AUPRES DU ROYAUME DE BELGIQUE, ET M. MENOUAR ALEM, AMBASSADEUR DE S.M. LE ROI DU MAROC, CHEF DE LA MISSION DU ROYAUME AUPRES DE LUNION EUROPEENNE.

L’Eventail - Si le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont connu, depuis le début de l'année, des révolutions qui ont bouleversé la Région, ces mouvements sont restés limités au Maroc,

 

S.E. M. Menouar Alem - Quand ils abordent le « printemps arabe »-, certains croient pouvoir circonscrire Ie monde arabe a un seul bloc. Or chaque pays a sa spécifié. Tout ce qui a permis ou engendré ces révolutions – L’absence d'institutions politiques, de syndicats, un parti unique, une pensée unique, est étranger à l'histoire du Maroc. Le Royaume a interdit Ie parti unique dès sa première Constitution, les syndicats y jouent un rôle important de longue date et la société civile y est particulièrement dynamique. Deuxième élément - en fait le premier -.le Royaume est l’un des rares pays arabes dont Ia monarchie est le ciment de l'unité. La monarchie n’a donc pas été contestée, mais revendiquée comme élément de stabilité, d’homogénéité et comme ferment de reformes. On peut donc parler, dans Ie monde arabe, d'une spécifié du Maroc, qui préfèrel’évolution sereine a la révolution. S.E. M. Samir Addahre — Pour comprendre Ies pays arabes. Il faut revenir à l’histoire récente, Tous ont recouvré l’indépendance dans Ia seconde partie du siècle dernier et chacun a choisi sa propre voie dans la construction d’un Etat. Ce n’est donc pas un bloc monolithique. Au Maroc, Ie processus de démocratisation a été engagé il y a une quinzaine d’années, avec l’alternance et l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1997, fondée sur la conviction du roi Hassan II qu’avec la chute du Mur, le monde avait changé. De plus. Notre monarchiepluriséculaireest légitime quand, ailleurs, Ies dirigeants étaient issus de coups d'Etat ou de rapports de force appuyés par les grandes puissances. Le Roi a donc pu accélérer Ie processus de réformes, ce qui nous a préservés de la violence. Et ces réformes, elles sont démocratiques : Ie Maroc est Ie seul pays qui, avec l’Instance Equité et Réconciliations'est penché sur la partie sombre de son passé et Ie Roi s'estappuyé sur lasociété civile pour reformer Ie code de Ia famille et donner une véritable autonomie a la femme par une lecture moderniste des principes religieux, en alliant tradition et modernité. C'est donc un choix clair, une construction dans la durée, d’aller vers les standards européens.

 

Samir Addahre              Samir Addahre            Samir Addahre               Samir Addahre

 

 

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